Fu cours des 40 dernières années, j’ai voyagé vers des destinations captivantes, notamment en Tanzanie, à Madagascar, en Thaïlande et ailleurs. Mon amour du voyage est plus qu’un passe-temps ; c’est la pierre angulaire de ma profession, entrelaçant ma passion et ma carrière.
Ces expériences ont été personnellement enrichissantes et ont ajouté une touche distinctive à notre activité, nous distinguant en tant qu’experts qui sont allés à la source des pierres précieuses que nous taillons et vendons.
Dès que Sune Marasheki m’a invité à explorer les légendaires mines de tanzanite de Mererani, j’ai senti l’excitation m’envahir. C’était une occasion que je ne pouvais pas laisser passer, et avec mes fils, Michael et Jeff, à mes côtés, nous nous sommes embarqués pour un voyage qui promettait le frisson de la découverte.
Nous avons commencé notre aventure au Kibo Palace à Arusha. En regardant à l’extérieur de notre 4×4, j’ai été témoin de la transition entre les environs verdoyants du mont Meru et les paysages semi-arides parsemés d’arbustes caractéristiques du Mererani. Les récits sur les mines de tanzanite que j’avais partagés avec Michael et Jeff semblaient maintenant prendre vie à mesure que nous nous rapprochions de notre destination.
La première chose que nous avons vue à notre arrivée, c’est le mur de protection qui entoure la région des mines de tanzanite. Je n’avais entendu que des histoires et vu des photos de cette nouvelle mesure de sécurité. Le gouvernement avait clairement pris des mesures pour sauvegarder cette précieuse réserve de pierres précieuses. Avant même que j’aie pu saisir l’importance de ce moment, nous avons été rejoints par une escorte militaire chargée d’assurer notre sécurité tout au long de l’expédition. Leur présence était un rappel poignant de la valeur des pierres précieuses que nous allions chercher et des mesures que le gouvernement était prêt à prendre pour les protéger.
Le voyage jusqu’à la concession de Sune, connue localement sous le nom de Natonya Camp, a été comme une entrée dans un monde différent. Sune, toujours aussi aimable, nous a fait faire une rapide visite. L’ancienne entrée de la mine ressemblait à une relique d’une époque révolue, gardée comme elle l’était par le fil barbelé de la nature, « les épines qui attendent un peu ». J’ai ri quand Michael a plaisanté sur la première impression intimidante qu’elle donnait.
On nous a ensuite montré une entrée plus récente avec des marches sculptées menant dans le ventre de la Terre. L’air semblait plus frais alors que nous commencions notre descente, un soupçon d’humidité s’y accrochait, rendant l’atmosphère lourde. Je me suis rendu compte que nous étions sur le point de nous aventurer à près de 2 000 mètres d’altitude : Nous étions sur le point de nous aventurer à près de 2 000 pieds sous terre.
À l’intérieur, on nous a présenté quelques mineurs : Oloo, Sabatoor et d’autres. Leurs visages racontaient des histoires de dévouement et de persévérance. En discutant avec eux, je n’ai pu m’empêcher d’être impressionné par leur expertise. Ces hommes, aux mains couvertes de terre, avaient une connaissance intime de la Terre et des secrets qu’elle renferme. Ils nous ont montré les signes révélateurs de la tanzanite et nous ont montré comment ils remontaient des sacs de terre à la surface à l’aide d’un système de poulie rudimentaire. On aurait dit une danse qu’ils avaient perfectionnée au fil d’innombrables jours et nuits.
La camaraderie que j’ai ressentie avec ces mineurs, avec Michael et Jeff à mes côtés, était inattendue. Ici, dans les profondeurs du sol tanzanien, nous avons tissé des liens autour d’une passion et d’un respect communs pour la Terre et ses trésors. Je suis reparti avec une appréciation inébranlable de leur résilience.
La sortie de la mine s’est apparentée à une renaissance. Le soleil éclatant de la Tanzanie nous a accueillis lorsque nous sommes sortis, haletants et émerveillés par notre aventure. En surface, nous avons écouté d’autres mineurs, leurs récits tissant une riche tapisserie de dévouement, de rêves et d’occasionnelles grandes découvertes. Mon cœur s’est gonflé d’admiration.
La mine de Sune a récemment été soumise à un dynamitage. Je pouvais lire l’impatience dans ses yeux, et nous partagions tous l’espoir de dénicher d’exquis spécimens de tanzanite.
Plus tard, de retour dans la ville de Mererani, Michael, Jeff et moi avons été entourés d’un ensemble de pierres précieuses qui ont ébloui nos sens. De la tanzanite, bien sûr, mais aussi des tourmalines chromées, des rubellites vibrantes et des spinelles aux teintes captivantes de rose et de lavande. C’était le point culminant d’une journée remplie de découvertes et d’émerveillement.
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Alors que le soleil se couchait sur cette journée inoubliable, j’ai réfléchi à notre voyage dans les entrailles de Mererani. Les mineurs, leur esprit, leur dévouement et le monde envoûtant de l’extraction de la tanzanite resteront à jamais gravés dans ma mémoire.
L’aventure n’était cependant pas terminée. Nous attendions avec impatience des nouvelles de Sune sur les résultats de son récent dynamitage. L’impatience de découvrir des trésors de tanzanite, les souvenirs de notre descente dans la terre et les liens tissés avec les mineurs qui travaillaient dur allaient à jamais alimenter ma passion et me rappeler l’attrait toujours présent de l’inconnu.
Dans ces moments-là, avec l’horizon tanzanien qui s’étendait devant moi, je me suis souvenu de la soif d’aventure intemporelle de l’être humain. Ce fut un voyage de découverte, non seulement de la tanzanite, mais aussi de l’esprit humain durable. Et alors que nous faisions nos adieux à Mererani, je savais que ce ne serait pas notre dernier essai avec ses merveilles cachées.
Partager les récits de mes aventures avec mes proches a toujours été un plaisir, mais rien n’est comparable à la joie d’explorer l’Afrique aux côtés de mes deux fils. Ce voyage a dépassé mes rêves les plus fous, et le fait de voir mes fils profiter de l’expérience me conforte dans l’idée que notre héritage familial prospérera pendant de nombreuses générations à venir.