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Joya : un salon intimiste pour redécouvrir la joaillerie

La première édition du salon Joya, dédiée à la joaillerie d’exception, vient de se conclure à Monaco, marquant un succès retentissant pour ses fondatrices, Vanessa Margowski et Delphine Pastor-Reiss. Ce rendez-vous, orienté vers une clientèle avisée et passionnée de pièces rares et artistiques, ambitionne de devenir une référence dans l’univers de la joaillerie. Fortes de cette première expérience, les organisatrices envisagent de décliner le concept dans d’autres lieux prestigieux, à commencer par Gstaad en février prochain.

Un salon conçu pour les initiées

Contrairement aux salons traditionnels, Joya se positionne comme un espace intime et exclusif, dédié à une clientèle recherchant des bijoux porteurs d’une histoire ou d’une forte identité artistique. Vanessa Margowski explique : « Nous voulons présenter des pièces qui transcendent leur statut de simple bijou pour devenir des œuvres d’art. » Avec une sélection pointue de dix exposants, le salon a su séduire des collectionneuses venues de Genève, Milan, Londres et même des États-Unis.

Une sélection éclectique et avant-gardiste

Parmi les pièces exposées, on retrouve des bijoux d’artistes comme les créations brutalistes de Karl Fritsch, le bestiaire poétique de Gabrielle Greiss, les talismans spirituels de Dorothée Potocka, et les œuvres néo-médiévales d’Elie Top. Des noms prestigieux tels que Mario Buccellati et Hanut Singh ont également brillé, grâce à une sélection orchestrée par Karry Berreby. Ces pièces uniques, parfois proches de l’art contemporain, illustrent la volonté de Joya de redéfinir la joaillerie de luxe.

Un écrin à la hauteur

Le salon s’est tenu dans l’espace luxueux du One Monte-Carlo, conçu par l’architecte Sir Richard Rogers. Afin d’offrir une expérience chaleureuse et personnalisée, chaque stand était installé dans une structure circulaire en aluminium galvanisé, rappelant l’esthétique d’une manchette XXL. Cette scénographie audacieuse, réalisée par l’agence Christ & Gantenbein et le studio milanais NM3, a contribué à créer une atmosphère à la fois moderne et élégante.

Une expérience enrichissante

Outre l’exposition, Joya proposait un programme culturel varié : conférences animées par L’École des Arts Joailliers, ateliers pour enfants, et une immersion dans des œuvres artistiques comme le « Trichoptère » d’Hubert Duprat. Les visiteurs ont également pu profiter d’événements exclusifs, tels qu’un dîner dans une villa néogrecque et un cocktail organisé par La Società delle Api. Ces moments ont renforcé le caractère convivial et intimiste de l’événement.

Un succès prometteur

Avec plus de 1 000 visiteurs et des ventes significatives, les exposants ont exprimé leur enthousiasme pour une deuxième édition. Le concept nomade de Joya permet déjà d’imaginer de futures déclinaisons dans des lieux tout aussi prestigieux. Dès février, un corner sera installé à la foire Gstaad Art, réunissant quatre créateurs dans un format plus réduit, mais toujours fidèle à l’esprit du salon.

Un modèle innovant

En rupture avec les grandes foires B2B, Joya privilégie un format à taille humaine, mettant la joaillerie au cœur de l’événement. Cette approche séduit par sa capacité à allier exclusivité et accessibilité, en offrant une expérience immersive et culturelle. Avec cette première édition réussie, Joya semble déjà prêt à s’inscrire comme un rendez-vous incontournable pour les passionnés de bijoux d’exception.



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